prix de poésie du monde français et francophone
Prix Guillaume Apollinaire
Paris, France
2014 - 2024
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Michèle Finck, la lauréate du Prix Apollinaire
Poète, critique, traductrice, librettiste, scénariste, pianiste, universitaire, Michèle Finck a publié sept recueils de poèmes : L’Ouïe éblouie (Voix d’encre, 2007), Balbuciendo (Arfuyen, 2012), La Troisième main (Arfuyen, 2015, Prix Louise Labé), Connaissance par les larmes (Arfuyen, 2017, Prix Max Jacob), Sur un piano de paille (Arfuyen, 2020), La Ballade des hommes-nuages (Arfuyen, 2022) et La voie du large (Arfuyen, 2024, Prix Vénus Khoury-Ghata), récompensé cette année par le Prix Apollinaire.
« Dans La voie du large, Michèle Finck fait alterner poèmes et textes en prose, lettres-poèmes et incantations, dans une écriture intense, vibrante, bouleversante. Un musée intérieur marqué par le doute omniprésent. L’époque est celle où on pouvait vivre claquemurée dans une minuscule chambre sous un toit pointu. Pour elle, il ne faudrait jamais séparer comment écrire de comment vivre. En restant sans cesse à l’écoute du monde. Une méditation entre veille et sommeil, entre pandémie et expérience du deuil. Éboulement d’un monde. Avec pour seule réponse : Je me glisse dans la poésie/ par les coulisses : la correspondance des poètes/ et je danse. » (Jean-Yves Reuzeau)
Blandine Merle, la lauréate du Prix Apollinaire Découverte
Blandine Merle, née en 1981, est agrégée de Lettres Modernes et enseigne dans un collège à Poitiers. En 2011, ayant pris une disponibilité de l’Éducation nationale, elle écrit son premier recueil de poèmes : Par obole (Cheyne éditeur, Prix de la Vocation). Son deuxième livre, Naître et mourir, récompensé cette année par le Prix Apollinaire Découverte, a été publié par les Éditions Gallimard.
« Naître et mourir. On connaît le programme. Et entre les deux ce qu’on appelle la vie. La répudiée de la poésie, du temps qu’elle s’en remettait à la forme seule, balançant entre le jeu de pousse-pousse et le scrabble, la répétition valant pour un mot compte double. Trop misérable, trop laborieuse, la vie : La brodeuse n’a pour elle/ que l’existence de son front penché/ dans la lumière du soir. Et en même temps qu’à Vermeer on pense à Pascal qui ne mettait guère de différence entre le métier de poète et celui de brodeur. (…) Ulysse crie : c’est par là. Par-là, ce rond-point de la mort où l’autre côté n’est pas visible, où le souvenir et le manque nous reviennent comme un boomerang. Ce que savaient déjà Homère et La Bible, et on se demande bien pourquoi on lit autre chose. Ah si, Naître et mourir. » (Jean Rouaud)
Le Prix Apollinaire
Le Prix Apollinaire, fondé en 1941, couronne chaque année « en dehors de tout dogmatisme d’école ou de technique un recueil caractérisé par son originalité et sa modernité ». Il est considéré comme un Goncourt de la poésie - en partie parce que certains membres du jury ont été ou sont jurés Goncourt, comme Hervé Bazin, Robert Sabatier ou Tahar Ben Jelloun. Présidé par Jean-Pierre Siméon, le jury est composé de personnalités du monde de la poésie : Marc Alyn, Adeline Baldacchino, Linda Maria Baros (secrétaire générale), Tahar Ben Jelloun, Zéno Bianu, Patricia Castex Menier, Philippe Delaveau, Anne Dujin, Jean Portante et Jean Rouaud, rejoints le 4 novembre 2024 par Jean-Yves Reuzeau.
Les mécènes
Le Prix Apollinaire et le Prix Apollinaire Découverte sont dotés grâce à la générosité de Catherine Mathivat, présidente des Deux Magots.
Avec le soutien du domaine Villa Baulieu
et la complicité active du Printemps des Poètes
Communiqué de presse
05 novembre 2024
Secrétariat général du Prix Apollinaire
contact presse : Linda_Maria_Baros@yahoo.fr
Photos de la remise des Prix
2024
Le Prix Apollinaire 2024
est décerné à
Michèle Finck
pour son recueil La voie du large, Éditions Arfuyen
Le Prix Apollinaire Découverte 2024
est décerné à
Blandine Merle
pour son recueil Naître et mourir, Éditions Gallimard
La remise du prestigieux Prix Apollinaire et du Prix Apollinaire Découverte
a eu lieu le 04 novembre, aux Deux Magots,
en présence de Catherine Mathivat,
la présidente du célèbre café littéraire,
et avec la complicité d’Aïssa Maïga
qui a lu des poèmes extraits des recueils primés.